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The Red Sheep Blog
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8 juin 2007

Episode deuze

Les zaventures sans concessions d'une bande de psychopathes

 

Episode deuze: Soirée D’enfer

-C’est tout ce que vous avez trouvé ? un vendeur de hot-dog ? Vous avez une notion assez particulière du terme ‘restaurant’.

-Désolé, il est minuit, et à moins que vous ne vouliez rentrer dans un bar branchouille ou un club de strip-tease, c’est tout ce qu’il y’a.

-Ne vous braquez pas ! mais la prochaine fois, sachez que séduire une pauvre victime et lui promettre un resto pour ensuite lui présenter un hot-dog, laissez-moi vous dire que ça craint un max.

-Ce conseil m’est des plus précieux.

-Oh ! arrêtez avec vos grands airs. Je vois très bien que vous vous foutez de moi !

-Moi ? je n’oserais

-Voilà, vous continuez ! ce que vous pouvez être énervant !

-Merci ,le compliment me va droit au cœur.

-…

-Qui y’a-t-il ?

-Votre sourire, j’ai jamais vu quelqu’un qui soit aussi hilare devant ce que je lui dit.

-Et bien ,je vais prendre ceci pour un compliment.

-Vous avez souvent réponse à tout, comme ça ?

-Qui de nous deux a toujours réponse à tout ?

-Vous savez quoi…

-Non.

-Vous n’étiez pas censé répondre.

-ho ? pourtant, c’était bien une question ?

-Non, une expression !

-J’adore les expressions, pas vous ?

-Quel rapport avec le shmilblik ?

-Aucun, j’essaye d’introduire une conversation.

-Comme c’est touchant !

-Vos sarcasmes sont toujours aussi adorables.

-Vous dites de certaines personnes qu’elles sont mazos, mais vous n’êtes pas mieux.

-Je ne vois pas où vous voulez en venir…

-Ouais, c’est ça, et les paquerettes sniffent de l’herbe.

-Je n’étais pas au courant.

-Vous le faites exprès ou quoi ?

-Quoi donc ?

-Ce regard intensivement surpris.

-Non…

-Ah je vois ! Mosieur esquive le sujet !

-Quel sujet ? je crains de ne perdre la mémoire…

-Pas grave, je vais vous la rafraîchir.

-Grand merci.

-Je disais donc, vous êtes encore plus mazo que moi.

-…

-Qu’est-ce que vous attendez pour répondre ?

-Vous ne m’avez pas posé de question.

-Et vous allez pas vous défendre ?

-Sur quoi ?

-Sur ce que j’ai dit.

-Je ne vois pas l’intérêt de se défendre d’une accusation non-fondée.

-Je vois…

-Tant mieux pour vous.

-Tiens, regardez, qu’est-ce que c’est ?

-Je crois que c’est un mort.

-Vous dites ça comme on dit ‘chérie, je vais boire mon café’.

-Je ne dis jamais ‘chérie, je vais boire mon café’.

-Non, vous dite ‘je crois que c’est un mort’, c’est pire, dans un certain sens.

-Il ne bouge pas beaucoup.

-Bravo Einstein ! En même temps, vous avez affirmé qu’il était mort, je ne vois pas pourquoi il remuerait le petit doigt…

-…vous ne savez rien des morts, mademoiselle.

-Hum, je ne me sens pas très rassurée, tout d’un coup. Est-ce du au mort, ou à vous ?

-Peut-être des deux.

-Hey ! vous comptez quand même pas le toucher !

-Non, je m’approche juste, on n’y voit goutte, dans la nuit.

-Et c’est un vampire qui me dit ça…

-Il a été décapité.

-‘Chéri, tu me passes le sucre ?’

-Pardon ?

-Non, rien, j’illustre juste votre ton de voix.

-Vous non plus n’avez pas l’air choquée par ce mort…

-Bha j’ai l’habitude, je suis flic, je vous rappelle.

-Et vous comptez appeler quand vos supérieurs ?

-Attendez, je viens examiner de plus près, ne bougez pas. Mmmmmh

-Que signifie ce ‘mmmh’ ?

-‘Pouah, c’est dégueulasse’. Il a saigné sur tout le macadam. Les agents d’entretien vont être content, tiens.

-Je suis heureux de savoir que le sort des agents d’entretien vous intéresse.

-Vous avez déjà nettoyé du sang ?

-Oui.

-Merde, vous étiez censé répondre non.

-Pourquoi ?

-Pour que je vous sorte toute une explication glauque sur comment on nettoie le sang, que ça colle, qu’il faut bien faire attention aux fringues etc.

-Et ça aurait servi à quoi ?

-A faire bien.

-Dans quel but ?

-J’adore les séries, et les petites répliques pour renseigner le spectateur.

-Donc, si je suis votre raisonnement, vous vouliez m’expliquer comment nettoyer du sang dans le seul but d’imiter vos héros de séries ?

-Bha ouais, ça aurait fait bien.

-…

-Arrêtez ce sourire, ou je vous décoche un crochet du droit !

-Je vous attend. Bon, c’est pas tout, mais on va pas le laisser à l’air toute la nuit ?

-Vous voyez, vous voulez que je vous frappe.

-Non, qu’on fasse quelque chose avec ce mort.

-Non, laissez le se vider de son sang, et éclairons ce point obscure sur votre personnalité.

-Dis-donc, ça veut dire que je vais rester là encore longtemps ?

-Ta gueule le mort…le mort ?

-Je vous l’avez bien dit, les morts ne sont pas toujours morts.

-Que c’est profond, ce que vous dites.

-Je sais.

-Bon, on pourrait revenir à mon cas ?

-Comment vous faites pour parler, sans tête ?

-Je sais pas, quel intérêt à cette question ?

-Normalement, mais je commence à croire que rien n’est normal, les morts restent des morts, les vampires n’existent pas, les gens décapités ne peuvent pas parler et les éléphants ne se déguisent pas en fraises des bois.

-Vous en déduisez qu’il y’a donc des éléphants qui se déguisent en fraises des bois ?

-Non, je disais ça juste pour le fun.

-Remarquez, j’ai déjà vu des éléphant déguisés en mures, ça compte ?

-Les décapités sont-ils toujours d’aussi fin blagueurs ?

-Je sais pas, je ne le suis que depuis une heure.

-Ah, c’est donc pour ça qu’il n’y a pas encore d’odeurs.

-Vous êtes charmante sur les détails.

-Je ne vois pas ce qui vous choque. J’aurais très bien pu lancer ‘hum, les mouches n’ont pas encore pondues d’œufs dans ses entrailles, mais observez, voilà un ver qui ronge le chair de son cou !’

-C’est marrant, vous l’avez quand même dit.

-Dans un certain sens, oui, mais strictement, non

-J’ai un ver dans mon cou ?

-Non.

-J’ai un ver dans mon cou !

-Aïe, il gigote dans tous les sens, s’il continue comme ça, il va aussi perdre les bras.

-Le pauvre a perdu la raison.

-Je pencherais plutôt pour la tête…

BLONG

-Aoutch la poteau, ça doit faire mal.

-Je vous trouve bien compatissante, ce soir.

-Ce type s’est fait décapité, il n’est toujours pas mort, il perd la tête et se prend un poteau, ça fait beaucoup non ?

-J’aimerais bien que vous soyez aussi gentille avec moi. A moins que vous ne préfériez les cadavres frais.

-Vous m’accusez de nécrophilie ?

-Vous êtes sur la bonne voie, en tous cas.

-Oui, c’est sûr, avec vous, je plonge droit dedans.

-Soyez polie tout de même, je ne suis pas un véritable cadavre pourrissant sur pattes.

-Non, mais vous devriez l’être…

-Je vais prendre ça de façon positive.

-Faites, les illusions, ça rend l’espoir, et l’espoir fait vivre…enfin, dire ça à un mort, ça fait bizarre…

-J’ai un ver dans mon cou !!!!!

-Voilà qu’il s’y remet.

-Mais abattez-le, il va ameuter tous le quartier !

-C’est vous l’agent de l’ordre public, je vous laisse faire.

-Parce que vous pensez que lui passer des menottes réglera le problème ?

-Parce que vous croyez qu’on peut tuer un homme sans tête ?

-Vous avez trop regardé Sleepy Hollow.

-Je ne connais pas.

-Vous devriez, Johnny Depp qui sort d’une maison couvert de sang, ça vaut le coup d’œil.

-Ce que vous êtes perverse…

-Avouez que vous aimez ça, sinon vous seriez pas encore accroché à mes basques.

-Je pourrais aussi vous mordre, et donc vous tuer.

-Alors vous voulez vraiment me bouffer.

-‘Chéri, tu peux me passer le sucre’.

-Pardon ?

-Excusez-moi si je vous emprunte vos expressions. Vous n’avez pas l’air terrifiée, je voulais l’illustrer.

-Abstenez-vous, la prochaine fois, vous empruntez très mal.

-Vous continuez à m’insulter alors que vous savez que je suis un monstre.

-La Moussaka géante est un monstre aussi, pourtant elle me fait rire.

-Dois-je me sentir offensé ou flatté ?

-Les moussakas sont très bonnes.

-Je sens venir un ‘mais’.

-Mais question beauté, ça ressemble assez à du vomis sanguinolant. En fait, ça vous décrit assez bien.

-Merci.

-J’ai un VER DANS MON COU !

-Dommage qu’il ait plus de bouche…

-pourquoi ?

-On pourrait la coudre, et l’empêcher de parler.

-C’est le problème des décapités, ils sont trop bavards.

-C’est assez paradoxal, tout de même.

-Je vous ai raconté ma rencontre avec Mister Helsing ?

-Non, et ne dites rien, j’ai pas envie de savoir.

-Dommage, et l’histoire de la tête qui parle ? (véritable film !)

-N’insistez pas, j’ai ma dose de décapités pour la soirée.

-Qui vous dit que Helsing fut décapité ?

-Mon petit doigt, et mon petit doigt ne ment jamais.

-Vous faites un transfert sur votre petit doigt ?

-Arrête ta psychologie de bas étage, Croc Blanc, et tous le monde ira mieux.

-C’est étrange, c’est bien la première fois que vous me tutoyez.

-Croyez-moi, je ne voulais pas devenir grossière avec vous.

-Pourquoi donc ?

-Vous êtes bien un mec…

-Je ne vois pas la rapport.

-Votre sourire étendu jusqu’aux oreilles me dit le contraire.

-Tiens, ce n’est plus votre petit doigt qui vous renseigne.

-Vous esquivez à merveille les sujets dites-moi !

-Avec vous, il le faut bien.

-UN VER UN VER UN VER !

-Je l’avez presque oublié, celui-là…

-Moi aussi, vous êtes si passionnante comme humaine

-Ouais, tu parles Charles !

-Que faites-vous ?

-Ca se voit pas ? Je prend mon flingue.

-Vous voulez lui trouer la poitrine ?

Blam blam blam

-Ah, je vois…

-Il commençait à me saouler, à danser la farandole sur le trottoir non-stop.

-Il n’a plus de jambes, maintenant.

Blam blam blam

-Pourquoi lui avez-vous ôté les bras ?

-Il gesticulait trop.

-Logique…

-LACHES ! VENEZ VOUS BATTRE SI VOUS ETES DES HOMMES !

-et l’autre ! comment il pique les répliques de Sacré Graal ! 

-C’est un homme-tronc.

-Vous dites ça comme on lance une dédicace à quelqu’un…

-Ah ? ça l’a échappé tout seul, comme si quelqu’un parlait à travers ma bouche.

-Jeanne d’Arc, réveille-toi !

-La pucelle d’Orléan entendait des voix, elles ne parlaient pas à travers elle.

-Le savoir, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale.

-Je ne prétends pas au moins détenir le savoir

-Vous me ressortez Aristote ou je rêve ?

-Si vous rêvez, vous avez l’esprit très tourmenté.

-Merci de me le faire remarquer.

-Mais de rien.

-COUARDS, LACHES !

-Il ne manquerait plus qu’un lapin carnivore, et on aurait la totale.

-Aurais-je la berlue ou serait-ce un homme portant une saucisse et un marteau qui s’approche de nous ?

-Je pencherais plutôt pour une faucille et un marteau, et un air de communiste notoire.

-Il pourrait être ouvrier.

-Vous avez quelques siècles de retard. L’époque de l’enclume et du forgeron est passée.

-Que se passe-t-il ?

-Mais qu’est-ce qui se passe ?

-Je suis le méchant, et je vais tuer Sarah Connor.

-C’est à côté.

-Merci.

ARRRRRRRRRRRG

-Cette nuit ressemble fort à un patchwork désagréable d’éléments disparsses de ma culture…Si vous vous mettez à chanter ce rêve bleu, je crois que j’irais me coucher…

-Vous avez vu, le ciel est magnifique, je n’y crois pas, c’est merveilleux…j’aimerais qu’il dure toute la vie…

-Ca y’est, c’est foutu…

-Mmmh ? le communiste est parti tuer une pauvre jeune fille, et nous avons toujours l’homme-tronc sur les bras…que faisons-nous ?

-Vous voulez bien me payer un verre ?

-Du jus d’orange, je suppose ?

-Non, un doigt de…

-Vous voulez pas prendre un verre d’abord ?

-…doigt de Whisky…vite, ou je meurs…

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